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Sur les pas de Bernadette

lourdesparoisse

Chronique hebdomadaire n° 15 - Dimanche 16 février 2025


Pour descendre à Massabielle, il n’y a pas cinquante solutions en 1858. Sauf le 11, le 14 et le 22 février, Bernadette, venant du cachot, a toujours suivi le même chemin. 


Variantes -  Le 11, Bernadette passe par le moulin de Savy, le canal étant presque à sec ;

- Le 14, elle part de l’église où elle a fait sa provision d’eau bénite pour asperger l’Apparition. De la place du Marcadal à la rue des Petits Fossés, elle emprunte la rue Carrerette ;

- Le 22, partant de l’école des Soeurs, elle descend le Pé de Pesqué, entre le château et le Gave, et aboutit au Pont vieux ;


Les autres jours, quittant le cachot, elle trouve au coin de la rue le cabaret de tante Bernarde où elle a souvent servi. Descendant la rue du Baous, elle arrive à la porte du Baous qui enjambe la rue. C’est là qu’habite le garde-champêtre Callet qui, le dimanche 21 février, la conduira chez le commissaire Jacomet. Plus tard, il sera gardien de la grotte quelque temps. 

La voirie s’arrête au carrefour avec la rue de l’Egalité. Malgré tout, il faut bien continuer pour se rendre à la forêt.


Le Bie Debat aboutit au Pont vieux. L’actuel eut certainement des ancêtres. Au temps de Bernadette, comme aujourd’hui, il possédait deux arches et un éperon sur la pile centrale pour calmer les flots en furie. Mais, en 1858, il présentait un dos d’âne très accentué. Les Sanctuaires financeront les travaux nécessaires pour l’aplanir et l’élargir (1870). Il sera encore élargi en 1932 pour permettre la circulation des tramways.  



Avant d’arriver à Massabielle, Bernadette traversait la Merlasse, marécageuse, puis montait la côte du Chioulet qui se prolonge par le chemin de la Forêt. Pour atteindre la grotte, il n’était pas possible en temps normal de passer par le moulin de Savy, le canal étant en eau. Il fallait se risquer dans le « casse-cou ». Le fermier des Espélugues exploitait la partie haute de la pente. En bas, un employé municipal, Layrisse, gardait les cochons. C’est donc à juste titre que le lieu s’appelait la « tutte aux cochons ». Très vite, les Lourdais s’ingénièrent pour rendre la pente moins dangereuse : les « lacets » datent de 1861, avant même la reconnaissance des apparitions.    

 
 
 

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