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Où retrouver Bernadette ?


Chronique hebdomadaire n° 34 - Dimanche 29 juin 2025


Quelquefois, le calendrier fait bien les choses : cette série de chroniques se termine le jour de la Saint-Pierre, à qui était dédiée l’église que Bernadette a connue, dont le nom est resté pour une section de l’artère principale et qui est à l’origine des Fêtes de Lourdes.


Pour résumer ce qui a été évoqué au long de l’année, je vous propose une visite de Lourdes, comme si vous y veniez pour la première fois.


Que vous arriviez de Tarbes, de l’aéroport ou de Pau, vous entrerez en ville en passant sous le pont du chemin de fer. Au-delà de la voie ferrée, c’était la campagne et Bartrès à quelques kilomètres, avec, à l’église, les statues et le retable que Bernadette a vus. 


Après le pont du chemin de fer, à droite l’hospice et, sur la gauche, à cent mètres, la gare. Le bâtiment a changé, mais l’emplacement est le même. Du rond-point actuel, les voyageurs d’autrefois descendaient pour franchir le Lapacca et remontaient par la Rue Basse jusqu’à la place du Porche où était l’église. L’église a disparu et les noms ont changé mais les lieux sont restés. Si on suivait le cours du Lapacca, on allait de moulin en moulin. Deux d’entre eux vous intéressent : la Maison paternelle et le moulin de Boly. 


Du rond-point, part aussi la chaussée Maransin avec un pont qui enjambe le Lapacca. Ce pont existait au temps de Bernadette depuis quelques dizaines d’années. La chaussée se prolonge par la rue Saint Pierre qui passe devant la maison où habitait le curé Peyramale. Le mot « presbytère » est un peu exagéré, car les autres prêtres habitent, non loin de là, mais en divers lieux. Sur la hauteur se dresse le château-fort avec sa chapelle où ont été rassemblés de nombreux éléments de l’ancienne église Saint-Pierre, celle que Bernadette a connue.


Sur la place qui porte le nom du curé Peyramale, se trouve la maison Cénac (commissaire Jacomet) et débouchent les rues de Langelle et la rue de Bagnères (procureur Dutour). La rue de Bagnères s’appelait alors « Marcaladouze », car la place du Marcadal est toute proche, avec une fontaine. Plusieurs fontaines du temps de Bernadette ont subsisté, même si elles se sont déplacées, alors que les portes anciennes ont disparu. Au coin de la rue de Bagnères, le Café français a disparu, mais l’emplacement est bien repérable. 


De la place du Marcadal part la rue de la Grotte, autrefois rue Carrerette. En descendant, vous croisez la rue des Petits Fossés, la rue du Cachot, qui se termine par le commissariat de police qui était alors le tribunal. En continuant, vous croisez la rue du Bourg, ancienne Rue Noble. En descendant encore, vous arrivez à la rue de l’Egalité, avec son cimetière où se trouve la tombe de la famille Soubirous. La rue s’arrêtait là mais un chemin continuait et arrivait au Pont Vieux, le seul pont sur le Gave. Arrivée à ce qui est aujourd’hui la porte Saint Joseph, Bernadette montait le Chemin de la Forêt et piquait sur Massabielle par le « casse-cou », aménagé rapidement en lacets. Hélas, ils sont fermés ! Jusqu’à quand ? Le Gave a été repoussé et le sol de la grotte a été aplani mais la voûte n’a pas été remodelée. 

"Ma chère Grotte"
"Ma chère Grotte"

Où trouve-t-on des souvenirs matériels permettant d’évoquer Bernadette ? La cuve baptismale de l’ancienne église a été transféré dans l’actuelle Des objets de la vie quotidienne de Bernadette se trouvent au Musée Notre-Dame (boulevard Rémi Sempé, contournant le Domaine d’une porte à l’autre), au cachot, à l’hospice, à la Maison paternelle. Dans ces divers lieux, vous verrez des statues de la Vierge que Bernadette a regardées. La châsse, aujourd’hui placée dans une chapelle à l’entrée du couloir de la crypte (basilique supérieure), contient des reliques corporelles prélevées lors de la troisième exhumation. Pour le centenaire de la béatification, des explications très détaillées sont affichées à l’extérieur de l’église Sainte Bernadette.    


Si vous voulez suivre Bernadette jusqu’à Nevers, prenez le train. Allez à Bordeaux en passant par Toulouse. A Bordeaux, allez voir s’il y a toujours des poissons rouges dans les bassins du Jardin Botanique. Poursuivez jusqu’à Périgueux, passez par Limoges et Vierzon, avant d’arriver à Nevers le 7 juillet 1866 à 21 h 50. 


Mais le plus sûr pour rencontrer Bernadette, c’est de suivre son conseil à sa famille : « Ne m’oubliez pas dans vos prières surtout quand vous allez à ma chère Grotte ; vous m’y trouverez quelquefois ; j’y suis très souvent, même sans permission. » 

 
 
 

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