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Le Moulin de Boly

lourdesparoisse

Chronique hebdomadaire n° 13 - Dimanche 2 février 2025


Elle n’a pas toujours vécu au cachot…

Nous fêterons bientôt Notre-Dame de Lourdes, au jour anniversaire de la première apparition. Huit jours tard, ce sera la Sainte Bernadette. Il est temps de nous intéresser à la petite Bernadette. Or, pour connaître quelqu’un, il est toujours intéressant de savoir où il a vécu son enfance. 


Pendant ses dix premières années, Bernadette Soubirous, l’enfant aînée de François et Louise, habita au moulin de Boly où elle était née. Le moulin était occupé par la famille de sa mère depuis le 18ème siècle. François Soubirous devint locataire en 1852. Hélas, ne pouvant plus payer le loyer, il dut quitter le « Moulin du bonheur » en 1854. 


Même si le bâtiment a subi quelques transformations, l’état actuel est tout de même très évocateur, avec la meule et la pièce que l’on appellerait aujourd’hui « de séjour » au  rez-de-chaussée. A l’étage, une chambre et le berceau, dit « de Bernadette ». L’ensemble, pour l’époque, était relativement confortable. Un de ses anciens propriétaires, Boly, avait été consul de Lourdes.


Les Sanctuaires ont racheté le Moulin en 1985 et mené des travaux à plusieurs reprises (1988, 1994, 2008). En 1988, dans le cadre de l’année de la famille, le cardinal Gagnon inaugura le Moulin restauré. Sans trop de peine, la meule s’est remise à tourner en 2011, pour s’arrêter l’année suivante. La notice présentant les lieux est disponible en turc et en japonais. En français, elle est épuisée depuis trois ans.


La congrégation des Filles de l’Église, qui assure l’adoration perpétuelle au Sanctuaire, veille sur le Moulin, en face de chez elles, rue Bernadette Soubirous. 


Entre 1854 et le printemps 1856, les Soubirous logèrent quelque temps à la maison Laborde, plus bas sur le cours du Lapacca ; puis à Arcizac où François aurait exploité un moulin, tandis que la famille habitait une « cabane » à proximité. Leur dernier domicile avant le cachot était la maison Rives, 14 rue du Bourg. 


Des déménagements si rapprochés montrent que la situation des Soubirous s’était dégradée à toute vitesse. Hélas, bien des situations sociales d’aujourd’hui permettent de s’en faire une idée. Mais il faut aussi se rappeler que Bernadette n’est pas née et n’a pas vécu ses premières années dans la misère. 


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