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Déménagements


 

Chronique hebdomadaire n° 23 – Dimanche 13 avril 2025


Tous les pèlerins connaissent le cachot. Beaucoup ont visité le moulin de Boly. Quelques-uns, la « maison paternelle ». Dressons la liste complète.



Le moulin de Boly

Il doit son nom à un médecin anglais, David Boly, qui le reçut comme dot de son épouse, Anne de Caudebotte. Le mariage eut lieu le 19 juin 1645. Passons sur les deux siècles qui suivent. Les grand-parents maternels de Bernadette en sont locataires. Le jeune ménage Soubirous s’y installer en 1843 et y reste jusqu’en 1854. C’est le « moulin du bonheur ». 



La maison Laborde

Ce n’est pas un moulin, mais une maison proche du moulin Lacadé, qui deviendra la « maison paternelle ». Ils y restèrent quelques mois. François Soubirous, semble-t-il, s’employait déjà comme brassier. 


Le moulin Baudéan

Il était situé juste en-dessous du moulin de Boly. Sur un séjour des Soubirous, les témoignages sont flous et l’abbé Laurentin en mention sous toutes réserves.


Le moulin d’Escoubé à Arcizac-ès-Angles

Ce séjour à quelques kilomètres de Lourdes sur la route de Bagnères dura moins d’un an. D’autres sources lui donnent le nom de celui qui l’acquit au départ des Soubirous, en 1855 : Sarrabeyrouse. Les affaires ne vont pas mieux. Il faut revenir à Lourdes


La maison Rives

A l’époque, les maisons étaient désignées par le nom d’un propriétaire, ancien ou actuel. La « maison Rives » correspond au 14, rue du Bourg. Les Soubirous sont sous-locataires d’une pièce unique, sans lumière. Ne pouvant payer le petit loyer, ils doivent laisser en gage le meilleur de leurs meubles, une armoire. 


La rue des Petits-Fossés

La date exacte de leur arrivée n’est pas connue mais ils y étaient lors du recensement du 31 mai 1856. Ils ont donc déménagé quatre fois dans les deux dernières années. Sur le cachot, voir la Chronique n° 44. 


Chez Deluc

Ce Deluc, vaguement apparenté à la mère de Bernadette, était un pâtissier-cafetier, place du Marcadal. Il hébergea les Soubirous à partir de septembre 1858. Le séjour au « cachot » a duré plus deux ans, même si Bernadette en fut absent à plusieurs reprises. Ils ne resteront pas longtemps chez Deluc.


Le moulin Gras et le moulin Lacadé

Comme les autres moulins, le moulin Gras est situé sur le Lapacca, presque à son débouché sur le Gave. La famille Soubirous y restera jusqu’en 1863, date à laquelle Mgr Laurence loue, à leur intention, le moulin Lacadé, en haut du Lapacca. Bernadette n’a donc jamais habité au moulin Lacadé, puisqu’elle est pensionnaire à l’hospice. Mais elle n’avait accepté de ne plus loger dans sa famille qu’à la condition qu’elle aurait la permission ee rendre visite aux siens, au moins une fois par semaine. C’est là qu’eut lieu la soirée des adieux, le 3 juillet 1866. Sa mère y mourut aux premières vêpres de la solennité de l’Immaculée Conception 1867. Son père y resta jusqu’à sa mort, le 4 mars 1871. C’est pourquoi la maison est qualifiée de « paternelle ».  

 
 
 

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